Peux-tu te présenter ?
Marine TURON-BARRERE, 35 ans. J’habite à Berrogain-Laruns, depuis décembre 2021, avec mon compagnon et mes deux garçons. Je suis originaire de Montory, et j’ai vécu 15 ans à Pau (en rentrant tous les week-end quand même !) avant de rentrer récemment en Soule.
Julien MIRAMONT, 35 ans. Je suis originaire de Musculdy, et habiterai à Mauléon sous peu.
Quel a été ton parcours ?
Marine : BAC ES au lycée de Chéraute puis BTS Commerce International à Pau. J’ai intégré ensuite l’école de commerce de Pau, pour y rester un peu plus de 3 ans et demi. J’ai pu réaliser mes 2 dernières années en alternance, dans une entreprise spécialisée dans le milieu du ski et du tourisme de montagne à Lourdes. J’ai été embauchée dans cette entreprise en 2011, en sortant de l’école. J’y suis restée près de 13 ans en tout, en commençant par un poste d’assistante commerciale communication, et pour finir Directrice commerciale et marketing les 5 dernières années. Une très belle expérience, mais j’avais réellement envie de rentrer en Soule et de m’investir dans un projet pour le territoire. Julien (avec qui j’étais au lycée de Chéraute) m’a parlé d’un projet auquel il pensait depuis quelque temps déjà. Ce projet m’a tout de suite plu, et nous avons donc travaillé activement dessus pour pouvoir lancer notre activité.
Julien : BAC ES à Chéraute idem, puis diplôme d’assistant social de 2008 à 2011 à l’Institut Régional du Travail Social à Bordeaux. Ensuite plus de 10 ans d’exercice de cette profession dans différentes structures : hôpitaux de Pau et Oloron, CARSAT Aquitaine, France Horizon à Oloron… De 2018 à 2020 j’ai suivi une formation de cadre du secteur social à l’Institut du Travail Social Pierre Bourdieu à Pau en cours d’emploi.
En quoi consiste précisément votre activité ?
Buzbu, c’est un service social indépendant, qui propose des prestations aux entreprises et aux collectivités. Concrètement, c’est l’intervention d’assistants sociaux auprès des salariés d’une entreprise et des habitants d’une commune. Le but, c’est de les accompagner, les informer et les aider à trouver des solutions à leurs problématiques sociales dans de nombreux domaines : – logement- maladie- vie professionnelle- handicap- famille/enfance- accès aux droits…
On souhaite proposer un service de proximité, et faciliter les démarches aux personnes rencontrées. On ne vient pas en concurrence des services existants, mais plutôt en complément, pour faire en sorte qu’un plus grand nombre de personnes aient accès aux droits, à l’information et à un accompagnement.
Marine : De mon côté, je suis co-gérante avec Julien, et j’ai en charge le développement, les relations avec les entreprises et tout l’aspect administratif et commercial. C’est un domaine nouveau pour moi, mais, c’est ce qui me motive particulièrement et j’ai à cœur de m’investir sur et pour le territoire souletin.
Julien : Je prends en charge la mission travail social de l’entreprise. C’est-à-dire tout d’abord la mise en place des accompagnements sociaux. Ensuite dans la détermination de notre champ d’action et des moyens à mettre en œuvre pour répondre à nos missions. Et enfin dans la création d’un réseau partenarial.
Des projets pour la suite ?
Marine : Je suis actuellement un DU (Diplôme universitaire) à la Fac de Pau, sur la Qualité de vie et des relations au travail, pour compléter justement les prestations que nous proposons.
Marine et Julien : Nous souhaitons développer l’activité, dans un premier temps en Soule et pourquoi pas sur les vallées voisines, et espérons pouvoir embaucher en fonction du développement de l’entreprise.
Pour la suite, des projets de transformation en Scop (?), la création d’un fond d’action social et de nouvelles prestations… Affaire à suivre 🙂
Qu’est-ce que vous apporte la pépinière dans votre projet professionnel ?
Marine et Julien : C’est un réel plus pour nous, tant au niveau des services proposés (local, salle de réunion, téléphone…) que du réseau que la pépinière nous apporte. Nous avons la chance de pouvoir être aidés et accompagnés par l’Odace dans le projet de création, mais aussi pour la recherche de financements et de subventions. Etre sur la pépinière, c’est aussi être adhérent à l’Odace, et donc faire partie d’un réseau d’entreprises avec qui nous pouvons échanger et collaborer ce qui facilite le développement de l’entreprise.